En collaboration avec l’association Art Rom, la CNT-AIT organise une semaine de solidarité avec les gens du voyage du 25 au 30 novembre 2013. Les conférences et l’expo auront lieu au local de la CNT-AIT à Pau, 18 rue Jean-Baptiste Carreau.
Dans le climat nauséabond actuel, nous avions déjà l’intention d’organiser cette semaine. L’actualité nous donne malheureusement une raison de plus de l’organiser puisqu’une jeune fille de 13 ans a été brulée à 60%, au camp Nobel de Pau, suite à un incendie. Les habitants du camps Nobel, qui dénoncent depuis longtemps les conditions d’insalubrité dans lesquels la mairie les confine, viendront témoigner le samedi.
C’est le moment d’être solidaire et de marquer qu’il n’y a pas que des racistes en France. Venez nombreux!
Au programme:
Semaine de solidarité avec les gens du voyage
Lundi 25 novembre :
Vernissage exposition Tania MAGY (plasticienne nomade-gitane) avec la présence de Sasha ZANKO intellectuel Rom de Toulon. Débat sur l’actualité française et européenne sur la question de la culture Tzigane.
19h30/20h jusqu’à 22h (+ invités surprises infos au dernier moment).
Mercredi 27 novembre :
Exposition de Tania MAGY (formatrice CASNAV Bordeaux) avec documents du centre ressource art Rom (www.artrom.net).
De 14h à 20h. Débat sur la place des enfants Tziganes
dans l’enseignement. La pédagogie et les gens du voyage, les familles Tziganes.
Jeudi 28 novembre :
Projection du film « Nous les enfants gitans », en présence du professeur de l’Université Bordeaux 3 Pascal FOURNIGAULT (Docteur en arts plastiques Paris 1-Sorbonne).
Débat et questions-réponses avec Tania MAGY Université Toulouse le Mirail (Docteur en arts plastiques Paris 1-Sorbonne) : les arts plastiques et les enfants gitans. Quelle place à la création ? Quelle place au témoignage de la vie quotidienne ? De 19h à 21h
Samedi 30 novembre :
Exposition entrée libre à partir de 14h
Débat sur l’actualité du camp Nobel à Pau où une caravane a brûlé, blessant une enfant. Témoignage des familles, quelle application de la Loi Besson 1 & 2 ?
Quelle précarité des familles ? Espace de paroles, temps d’échanges et de lutte.
