Les retraites, la réforme, tout ça vous connaissez. Au pire, nous vous invitons à vous tourner vers les nombreuses explications détaillées à ce sujet. Nous sommes bien évidemment contre cette énième réforme. Comme ces mesures sont en totale cohérence avec la politique actuelle, lutter contre la société et le capitalisme qui l’ont engendré, c’est pour nous le choix cohérent.

Aussi, pour pouvoir construire la fameuse grève générale, qui ne se décrète pas (comme aime à le rappeler toute personne qui n’en veut pas espérant exorciser toute possibilité de cette construction), grève qui est le meilleur outil de lutte pour construire collectivement un autre futur, il ne faut pas perdre cette idée et se battre pour elle durant tout ce processus.

Pourquoi nous considérons les forces répressives de l’État et du Capital comme les ennemis des travailleurs

Comme nous l’affirmons dans nos statuts déposés légalement depuis 19461, les forces répressives sont les ennemis des travailleurs. Certes, il est facile de les rejeter dans leur état actuel. Mais, étant porteur d’un projet d’émancipation, nous sommes pour l’abolition du salariat, défini actuellement d’un point de vue légal comme un lien de subordination et donc contraire au principe même d’émancipation.

Même si aujourd’hui ces forces jouent parfois, par accident, des rôles utiles dans la société actuelle. L’essence même de leur profession reste de préserver l’ordre existant et de s’opposer à toute idéal de liberté le questionnant.

Si certains révolutionnaire gardent l’espoir, un peu absurde compte tenu du contexte actuel, d’une fraternisation, nous devons rappeler que si cela arrive ce ne peut être qu’une fraternisation avec les êtres humains contre leurs rôles.

Pour une société débarrassée du capitalisme et de sa valeur-travail aliénante!!

Pour cela, construisons la grève générale expropriatrice émancipatrice !!!

P.S. : Si quelqu’un vous dit que « la grève générale ne se décrète pas », déclarez-lui : «justement [ou ta gueule si vous êtes énervé], on la construit »

« La liberté rend égaux tous les êtres

Et nous portons le deuil de tous les maîtres. »

Le chant du drapeau noire, 1922

1Nous rappelons ce fait afin d’éviter que, comme cela a été déjà le cas par le passé, des membres de ces forces puissent croire qu’ils sont en droit de nous reprocher notre idéal qui est en contradiction avec leur métier.