Après la droite qui voulait nous faire travailler plus pour gagner plus, maintenant avec le parti socialiste c’est bosse et crève !


Une vie dédiée au travail

Ça devient une habitude maintenant : tous les 4 ans, on s’en reprend une couche d’un an et demi de plus de cotisations, certes l’âge de départ reste 67 ans au plus… Le joli coup de bonneteau !
La logique qui sous-tend cette augmentation d’années de cotisation est surprenante : on vit de plus en plus vieux donc on peut travailler de plus en plus vieux ! C’est accepter que tous les gains sur l’espérance de vie soient dédiés au travail ; est-ce un progrès social ?

Si on vit plus vieux, on vieillit moins bien ! En effet, en France, le recul de l’espérance de vie sans incapacité passant de 2008 à 2010 pour les femmes de 64,6 ans à 63,5 et pour les hommes de 62,7 ans à 61,9…

Le gouvernement actuel dont on ne connait plus la couleur a choisi cette fois-ci de nous faire raquer des cotisations en plus, c’est-à-dire une baisse de nos salaires. Dans le même temps, il baisse les cotisations des patrons pour la branche famille de la sécurité sociale – un cadeau qu’il faudra bien voler à la masse – alors, il supprime la réduction d’impôt sur le revenu pour les enfants scolarisés.


Ce n’est pas à nous de payer.

Soyons réalistes, aujourd’hui le travail, trop concentré sur un nombre limité de travailleurs, laisse plusieurs millions de chômeurs de côté et pousse les plus usés d’entre nous vers la sortie sans ressources décentes. Le système capitaliste est une aberration, qui dissimule sous des discours rationalistes, l’exploitation du plus grand nombre par la bourgeoisie qui interdit aux travailleurs usés de profiter de leur vie le plus tôt possible. Il n’est plus temps de discuter modalités mais d’imposer le partage des richesses : le blé mais aussi la terre !
Pour les retraites ne soyons plus sur la défensive ! Ne réclamons pas seulement le maintien de nos acquis, reprenons ce qui nous appartient : la totalité des richesses produites par notre force de travail que nous partagerons selon nos besoins sans que s’en accaparent quelques parasites sociaux (patrons, actionnaires, propriétaires exploiteurs…).

Ne pleurons plus, organisons-nous !
Fini de suivre les capitulards et leurs sempiternelles litanies. L’expérience du dernier mouvement des retraites doit être mise à profit ! Ce dont nous avons besoin c’est de développer la grève active, avec blocage de la production, des transports, des loyers, des crédits… C’est la multiplication des initiatives populaires, dans les entreprises, les quartiers, les communes, fondées sur le rapport de force et l’action directe et non pas sur l’appel illusoire à « l’intervention des élus ». Il nous faut donc dès maintenant, tout en participant à favoriser les conditions d’une lutte de masse, créer des liens interprofessionnels à la base et cultiver l’auto-organisation populaire.

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