Fondamentalement, le capitalisme est la création et l’organisation des inégalités fondées sur le capital. Cette base permet d’inventer une forme infinie de capitalisme, selon les méthode de répartition du capital et les limites que l’on pose à son pouvoir. Ce qui donne l’impression que le capitalisme est un horizon indépassable.
Même si certaines luttes peuvent être vécues comme des échecs, le fait de s’organiser de manière collective nous renforce sur le long terme.
Le cœur de la bataille a quitté définitivement les rives nébuleuses du Parlement pour s’étendre à la France entière : raffineries, centrales nucléaires, centrales hydroélectriques, gares SNCF, transports en commun, écoles, Universités comme exemples de lieux stratégiques; ordures laissées à l’abandon ou jetées à la face des puissants, comme autant de signes précurseurs d’un printemps plus vieux.
Nous sommes contre le travail. Évidemment, cette affirmation est souvent mal comprise. Le terme de travail est dangereux par son flou : veut-on dire « torture » ? « labeur » ? « activité productive » ? On nous réplique souvent : « le travail est source de richesse et par là source d’émancipation… »
la voie électorale renforce le légalisme : « mais on ne l’a pas élu pour ça ! ». Et le pouvoir de répondre : « mais si, j’ai été élu pour ça », et personne ne peut y objecter. Tout mandat impératif est nul, selon la Loi. Et si la Loi dans une autre circonstance décide que le mandat peut être impératif, ça ne ferait que renforcer l’idée d’une bonne représentation bien dangereuse en soi.
CNT-AIT - Confédération Nationale du Travail, section française de l'Association Internationale des Travailleurs