Compe-rendu de la mobilisation.

Depuis le 7 septembre, jour où nous avons dévié la manifestation, avec les autres anarchistes gapençais (Calucha et autonomes) pour entrer manifester dans des grandes surfaces, et où une grosse centaine de personnes nous a suivis, nous avons impulsé l’Assemblée Populaire sur Gap. D’abord très minoritaire, petit à petit des gens ont commencé à s’approprier l’outil.
Nous avons fait des appels à la grève, des collages et des actions coup de poing : on a envahi toutes les administrations sur Gap (tribunaux, Conseil général, mairie, Trésor public).

À la suite de la mobilisation du 23 septembre, l’Assemblée Populaire a décidé de mettre en place un acte public, le 29 septembre, pour ne pas attendre la manif suivante et pour se solidariser avec la Grève générale en Espagne.

Nous avons arrêté de participer aux manifestations pour préparer dans le point de dispersion une sono ouverte, des ateliers pour enfants, des tables de presse, bouffes à prix libre, blocage de la route (presque) unique de Gap, des tractages…
Le 12 octobre, un blocage avec pique-nique, atelier enfants, table de presse et parole libre s’est tenu après la manifestation et a duré jusqu’au milieu de l’après-midi.
Hier, dès 7h du matin, ont eu lieu des tractages de soutien aux lycéens ainsi que des AG tenues dans plusieurs secteurs (France Telecom, éducation, SNCF). La Poste a du mal à démarrer. L’intersyndicale commence à être débordée et ça les oblige à prendre des positions plus radicales.

Ce matin, AG avec les cheminots et distribution de tracts toute la journée et rassemblement à 18h au centre-ville.
Demain, des actions sont prévues, le samedi une fournée forte… mais le plus dur, c’est de maintenir l’agitation entre les dates bidons planifiées par l’intersyndicale. Pour l’anecdote, le 12 octobre, une coupure électrique dans le centre ville de Gap a surpris les autorités…

L’Assemblée Populaire reste mobilisée et commence à toucher toute sorte de syndicalistes et de travailleurs, chômeurs qui ne sont pas satisfaits de la stratégie nationale des bureaucraties syndicales.
Dans notre UL, le problème reste que nous n’arrivons à faire que des grèves partielles (quelques heures dans la journée, difficile de suivre les reconductions) car nous travaillons avec des personnes qui vivent sur notre lieu de travail.
Du coup, nous cherchons à avoir plus d’infos sur des possibilités de mobilisations d’autres formes (proches de celles des hôpitaux, etc.).
Avez-vous des idées ou des infos ?

L’UL 05 CNT-AIT